Etude de cas : “J’en ai marre de mon boulot !”

Nathanael Articles en français, Etude de cas

Montrant des signes de dépression, tendu, découragé et épuisé par le manque de sommeil, un homme avec la larme à l’oeil vint me voir pour commencer une thérapie pour la première fois et me parlait de son boulot invivable. Sans les diplômes ni la formation nécessaires pour répondre aux attentes qu’on plaçait en lui, il était censé gérer, en dépit des logiciels insuffisants, des régulations complexes, du sous-effectif et du gel des embauches, la paie et les promotions d’environ 2000 salariés. Ses journées de travail étaient souvent bouffées par des réunions ou des coups de fil de salariés courroucés par les retards des salaires.

Comment pouvait-on utiliser ce que nous savons en psychologie pour traiter ce problème de stress au travail ? En tant que psychologue, j’utilise de nombreuses techniques empruntées de la psychothérapie et de pratiques en suivi psychologique. Il apprit et utilisa des techniques et outils pour diminuer son niveau de stress, faisant siennes celles qui lui convenaient le mieux. L’EMDR (un réajustement cognitif qui suppose aussi un dialogue continu sur ses forces professionnelles et personnelles), des méthodes de relaxation brève et des techniques de visualisation furent efficaces. Une marche hebdomadaire en se rendant au boulot, de la natation le weekend, un bain chaud le soir pour se détendre et un peu de médicaments pour contrer l’anxiété favorisèrent calme, optimisme et un sommeil plus réparateur. Il profita de ses jours de repos et de vacances pour se détendre complètement et quelques petits changements dans sa façon de travailler améliorèrent davantage son état d’esprit.

Sa thérapie fonctionnait. En tant que psychologue, c’était très satisfaisant de le voir aller mieux en dépit de tous ses défis. Le marché du travail était un peu difficile et muni d’un diplôme de base, ce serait un vrai challenge pour lui de trouver un autre travail. Le brainstorming en thérapie sur ses différentes options, laissant son travail au travail, la refonte de son C.V. et la découverte de nouvelles voies dans la recherche de travail lui donnèrent espoir.

Quatre mois après avoir commencer sa thérapie, motivé et bien préparé, il commença les entretiens et fut embaucher à un bien meilleur travail. Il déposa sa démission et applica cette nouvelle approche acquise pour quitter son travail avec une transition en douceur, avec une confiance renouvelée.

Le travail que nous avons acquis ensemble me rappela, en tant que psychologue, à quel point une écoute attentive et du soutien suivi peuvent vous permettre d’utiliser tout ce que vous apprenez avec le psychologue afin de vraiment améliorer votre vie. La question est de savoir si vous avez déjà pensé à commencer ce type de thérapie pour vous ?

Debra BERG, Psychologue Bilingue à Paris